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Pupilles et flâneries

15 avril 2010

Avec de la chance vous viendrez me délivrer !


A CLIQUER:

Appel du vide.

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15 avril 2010

Carrefour, Shanghai art Museum, Fashion Week: tout se consomme !

Calefou
temple
consommation globalisée
proximité
rayon export/expats
jouissance
achat Buittoni
chineese only
caractère inconnus               
Les photos parlent
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paradoxe
expo 2010
  
gloire
Mao
International Press
Photographer
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Open Vodka
Vintage ....



11 avril 2010

La chance est elle avec vous?

11 avril 2010

Lady Dior in Shanghai

6 avril 2010

Moi aussi maman je veux des grands yeux

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SArToriaList Canin In Shanghai <3 Barbie
La suite
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6 avril 2010

Vertige citadin

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6 avril 2010

Et toi t'as des idées?!

« Et si on s'écrivait une histoire? »


Qu'est ce qu'il se passe quand vous êtes face à un tableau?

Vous cherchez le « sens » en lisant l'appréciation ou la bio de l'auteur? Vous portez un jugement esthétique plus ou moins pointu ou légitime au vu de vos connaissances et de ce qui vous définit socialement (artistiquement)? Vous regardez sans comprendre, sans vouloir comprendre et en vous laissant porter par votre imaginaire (ou par la personne qui vous a amené ici)? ... Et après?

 

Et après ce que vous avez vu, ressenti, pressenti, ce qui vous a enrichit sur le plan social ou personnel reste plus ou moins ancré alors que l'oeuvre va continuer son bout de chemin sous le regard d'autres spectateurs, dans un ensemble plus ou moins important. Elle n'existe que par rapport à vous mais il est difficile de dire que vous existez encore pour elle. Elle va marquer l'histoire ou simplement vous ou plus ambitieusement des dizaines, centaines de personne. Elle fera partie d'une oeuvre intégrale et trouvera quoi qu'il en soit un sens, une place quelque part...et alors même qu'elle sera quasi invisible, cette caractéristique sera en elle même son essence.

 

Elle existe, elle est là, en entité parfaite.

La relation que vous avez avec elle reste néanmoins très étroite et personnelle, non négligeable.

Et alors même qu'elle sera partagée dans le retour d'expérience ou la critique publique, elle n'en sera pas moins dans le fond inchangée. Elle nargue le spectateur en étant un fait établie, une biographie bouclée en fusion parfaite avec son créateur. Ca peut lui convenir et l'enrichir, là n'est pas la question. Néanmoins on peut considérer, bien que déséquilibrée, une relation interdépendante: le spectateur ayant aussi la force selon son influence de faire évoluer la considération de l'oeuvre.

 

Certains ont su dépasser cette arrogante vérité de l'entité de l'oeuvre en prolongeant sa vie dans une recherche destructrice de l'art en général. Banalisation, déformation, destruction, néant, éphémère, autant de modèles qui ont su faire évoluer la relation oeuvre / spectateur ou oeuvre / créateur. Comme si l'emprise sur cette première devait être constante et non perdue une fois qu'elle a atteint son terme.

 

Mais cette quête n'est pas terminée alors que nous dépassons les heures de gloire de l'art contemporain. L'individualisme et la revendication identitaire de chacun donne à voir le spectacle de l'interprétation personnelle systématique là où les meilleurs agents ne sont plus que des lanceurs de tendances, chasseurs de « place to be » artistiques (les agents peuvent ainsi trouver leur sédentarité et leur indépendance en devenant de fin galeristes) ou encore magiciens du revival d'artistes défunts et ce tout autour de la planète pour en faire des références immortelles... de masse!

La catégorie des spectateurs / acteurs se construit une culture experte de cet art qu'ils ont l'ambition (et d'ailleurs surement le pouvoir en définitve) de faire évoluer en ayant pour outils de guerre magazines et autres médias bien précis (leur permettant d'acquérir valorisation sociale, personnelle et enrichissement plus au moins public). La motivation est palpable dans l'endurance et l'énergie de courir les expos qu'il faut voir, artistes qu'il faut rencontrer, squats dont il faut parler...

 

Puis il y a une autre catégorie: ceux qui « ne comprennent rien de toute façon à tout ca ». Les extrêmes sont rares et il y a biensur une catégorie intermédiaire qui possède les bases de la sacré sainte éducation artistique des beaux arts ou des cours d'histoire de l'art et qui savent situer, citer, comprendre les démarches, les comparer, les apprécier presque scientifiquement...

Mais revenons à ceux qui ne comprennent pas. On sont-ils pour autant des spectateurs moins enrichissant dans l'évolution de l'art? Faut-il faire fis de comprendre ou comprendre de façon had oc pour faire évoluer l'art de façon plus sure et plus légitime aujourd'hui? ...


En définitive que ce soit aujourd'hui ou hier, l'oeuvre n'en perd pas pour autant son statut d'entité dont nous avons parlé. Des canons de courants à respecter à la liberté d'interprétation suprême, sa vie ne peut etre que dévier par les influences des tendances qui la constituent et la font évoluer.

Alors qu'importe pour elle, son créateur, ils sont maîtres dans le fond avec une emprise plus ou moins voulue et considérée de ce dernier. Le reste est question de valeur..marchande (mais c'est une autre question).

 

6 avril 2010

Nicoddem

ICI

10 septembre 2009

Aperçu Vernissage du 59 Rue Rivoli

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6 septembre 2009

Split et la galerie immaculée

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L'occidentalisme cuisant d'un design immaculé de blanc est à la hauteur du coté fantomatique du lieu. La chaleur étouffante règne sur le coeur historique de Split mais ne fait pas pour autant de sa galerie d'art un refuge de fraicheur et de curiosité. Visite absente pour acte manqué pour beaucoup, traversée à travers les siècles pour ceux qui s'y aventurent et ils sont peu ...

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Le parcours est soigné dans sa chronologie: de retables en croquis on finit sur la jeune création. Les comparaisons, certes bien novices, semblent inévitables. Les formats, lumières et expressions des œuvres font la différence avec ce qui berce nos yeux français habituellement. Fins, angéliques et parfois morbides les personnages sacrés paraissent davantage symboliques. Une monde fantastique, quasi magique vont vivre Jésus et autre Marie. Les connotations se dévoilent avec plus de clarté faisant ainsi transparaitre les problématiques liées au pêché, au crime puis au rapport entre peuples.

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La peinture fait son cours d'histoire et vient rendre compte de ce melting-pot déjà présent, de ce mélange des cultures qui déchire les peuples, les réconcilie. Les scènes sont jouées par leur personnages figés, illustrent une époque digne des découvertes des nouvelles terres. Les méchants et les gentils sont reconnaissable, tout comme les organes de pouvoir, les attirances...les regards et expressions sont marqués, se livrent.

Les portraits cotoient un peu plus loin ce monde exotique et marquent les grandes tendances générales de la peinture européenne. Celle qui immortalise, celle qui donne à voir les « grands ».

On entre alors dans une quotidienneté, une proximité où ce ne sont pas les parrures mais bien les personnages en eux mêmes qui portent le charisme. Les couples sont réprésentés avec des poses suggestives alors que les vieilles dames donnent leur austérité et le noir de leurs regards sévères.

Le 20 eme siècle est marqué par les événements tragiques qui le caractérisent et appuie le versant obscur, fermé des oeuvres. La récurrence des poupées aux airs tristes accompagnées d'oiseaux de mauvaise augure est à noter. Le surrealisme se fait sentir quand on peut remarquer l'absence totale de photographie à ce moment là. Choix de la galerie ou question de moeurs? La peinture transmet des humeurs, non soumises au jugement de ce qu'il a pu ou non se passer...elle est là, lourde, pleine de sens et sans avoir besoin de justifier sa création liée à son époque, son style.

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L'imaginaire explosif qui suit, autant dans la diversité des types d'oeuvres qui sont proposées que dans les thèmes abordés est remarquable. Les caricatures croquées d'Angjeo Uvodic jouent l'exagération des traits ingrats pour faire sourrire. Les rapports humains se débrident, alcool et petites culottes qui volent font contraste.

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Du moderne au contemporain on ne quitte pas l'audace de la diversité. Le pop art reste une constante tout comme les quelques monochromes isolés dans la deuxième partie du musée qui acceuille la partie contemporaine. La politisation des oeuvres fait ressortir les fantomes de la guerre froide, l'ironie de la chaise electrique peut déranger alors que le thème religieux est encore et toujours repris dans les peintures. La photo trouve ici sa place, l'illustration se veut très graphique et la noirceur profonde de certaines oeuvres viennent rappeler des univers de jeux vidéos morbides mais travaillés.

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Un goût aigre doux et acide , osée, critique mais fantastique est porté à la bouche du visiteur qui tentera de synthétiser cette collection. Collection pouvant paraître brouillon mais qui dans le fond ne cherche pas à éliminer mais plutot être le temoin d'une jeune génération. Cette génération qui garde ses moeurs culturelles, ne voulant pas adopter l'occident les yeux fermés mais qui s'en nourrit, en fait le mirroir et lui donne de nouvelles couleurs.

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